mardi 11 janvier 2011

Émois, émois, émois

Flashback. 1983. (Ou 1985 ?) Je ne suis encore qu'un enfant. L'écran devant moi, énorme, d'abord noir, brille soudain d'une constellation d'étoiles. La musique retentit. Je connais chaque note de ce thème par cœur.  Je sais que je suis ici en terrain familier et que, partant de là, ce qui va suivre ne pourra que bien se passer. Car je ne suis plus seul, dorénavant : ils sont tous revenus. Je les attendais.
Pour qui a découvert comme moi la première trilogie de Lucas sur grand écran, à un âge où l'on (ne) va au cinéma (que) pour en avoir plein les yeux (l'on passera ses récrés du lendemain - jeudi - à se raconter le film avec ses copains dans la cour de l'école), il était quasiment impossible de ne pas se faire happer par ce tsunami planétaire que fut Le Retour du Jedi. Et forcément, quand on est gamin, ça peut laisser des traces : un 45 tours avec livret...
 Quelques jeux (débiles)...
Une revue (plus classe, celle-là : je la lisais en cachette, posée sur mes genoux, sous ma table d'écolier en bois)...
Sans parler des innombrables figurines, maquettes, etc., qui seront dorénavant conservées au sein de notre Musée des Arts Décoratifs parisien, mine de rien. (Presque 30 ans après, j'ai bien envie de m'écrier : mouhahaha !!!)
Bref. Mais au final, dans tout ce capharnaüm, le véritable attrait du film, du moins celui que beaucoup auront retenu, voire celui qui les aura marqué pour la vie, demeure sans conteste le personnage de la princesse Leïa. Grâce à  un simple (mais ô combien retors et insidieux) bikini doré, Carrie Fisher peut se vanter d'avoir fait fantasmer des dizaines de milliers de pré-adolescent(e)s à travers le monde. Et je pèse mes mots : soit vous en tombiez amoureux - si vous étiez un garçon -, soit vous vouliez lui ressembler - si vous étiez une fille. Fait de peu, le tour était joué. On peut ne pas apprécier le physique de l'actrice, elle n'en éclipse pas moins le reste de ses partenaires masculins pendant toute la longue scène d'ouverture du film. Et un tel sex-appeal, je vous assure que cela reste un très grand moment de cinéphilie. Séquence : "Pour nous, les hommes".

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