dimanche 31 juillet 2011

Y'a pas que les grands qui rêvent






Bon. D'accord... Je n'avais même pas dix ans, à l'époque, d'abord !... Alors, forcément... Le bikini de la princesse Leïa, ça laisse des marques (sans jeu de mots)... Et quand je pense que cela aurait pu aller bien plus loin (voir ici)...

vendredi 22 juillet 2011

Mangas Stories

J'avoue ne pas savoir par où commencer, tant cela afflue de toutes parts, me presse de tous les côtés, suinte de tous les recoins de mon être, et tout cela pèle-mêle, de façon quasi-anarchique, révolutionnaire, sans aucune espèce de hiérarchie possible à l'horizon. Autant dire que cela bouillonne ! Qu'avais-je donc fait pour que, des années après, cela soit de retour ?... Et d'abord : qu'est-ce que cela, me dira-t-on ?
Si, à peine remis, je procède lentement par étapes, rassemblant logiquement tous mes esprits, je pourrais situer l'épicentre de l'onde de choc dans un futur on ne peut plus proche : 2012, pour être précis. Et elle devrait ressembler à ceci :
Car : oui. Cela paraît difficile à croire, mais c'est pourtant bien réel : alors qu'on les croyait depuis enterrés (malgré les "sequels" et autres "specials"), les Ewing sont bel et bien de retour. Et Southfork, toujours debout. Bobby, JR, Sue Ellen... Aarf ! 30 ans après leur première apparition sur le petit écran français. Parce que, croyez-moi, "Dallas", c'est quelque chose que, même 30 ans plus tard, on ne peut pas oublier.
Le truc, c'est que cela m'a replongé, du même coup, dans cet autre univers impitoyable, celui de l'ombre, que l'on ne nomme pas : les génériques des séries télévisées. En général, il est prouvé de manière quasi-scientifique - études linguistiques comparées des thèmes à l'appui - qu'un bon nombre d'entre eux ne sont que les reflets de pâles transpositions de la version directement importée du pays du producteur. (Tout particulièrement lorsqu'il s'agit de dessins animés.) Ce qui, au demeurant, n'a guère d'intérêt en soi. Là où cela devient autrement plus intéressant, voire passionnant, c'est quand ledit générique du feuilleton TV se révèle une création originale. (Comprenez : un truc labellisé made in France, écrit par des auteurs-compositeurs et interprétés par des artistes bien de chez nous.) Et dans cette catégorie-là, force m'est de constater que notre beau pays en possède quelques-uns, et parmi les plus beaux fleurons (ceux-là même que le monde entier devrait - en toute logique - nous envier).
Exemple. Dans la catégorie des interprètes, tout d'abord, les premiers à payer physiquement de leur personne - c'est tout de même leur nom (voire, plus rarement, leur photo) qui apparaît (en médaillon) au recto de la pochette du disque -, on trouve deux mercenaires bien rodés, aguerris, si je puis dire, à ce périlleux exercice, et qui, loin de s'en plaindre, ont réussi à bâtir une partie (confortable) de leur carrière sur ce fil du rasoir : Jean-Pierre Savelli et Lionel Leroy. Pour ceux qui ne seraient pas encore en âge de les connaître, laissons le premier se présenter lui-même.
Et oui, Savelli n'a pas moins réalisé là qu'un grand écart : ou comment passer de Michel Legrand à Goldorak, puis de Goldorak à... Peter & Sloane ?...
... via "Albator", donc, comme il le disait (cela dit, on peut en douter si l'on écoute bien ladite version), mais d'autres encore, et non des moindres...
Cerise sur le gâteau, l'anecdote relative à Paul Persavon (alias le seul et unique Antoine de Caunes, donc, celui des "Enfants du Rock", de "Rapido" et... "Lucky Luke") nous semble même - rétrospectivement - amusante : on aurait presque envie de retourner exhumer ses vieux 45t des cartons du grenier, rien que pour voir.
Quant à Lionel Leroy, autre "voix" bien connue de nos tympans pré-adolescents, il ne s'est pas seulement rendu célèbre pour avoir été l'époux de Sheila. Que l'on veuille bien constater ici un instant la discographie qui suit : "Wonder woman", "Starsky et Hutch"...
"Ulysse 31"...
 "Pour l'amour du risque", "Bomber X", "Monsieur Merlin"...
Ce qui me ramènerait pour un peu aux soirées rituellement passées devant FR3, lorsque j'attendais la diffusion de cet "Ulysse 31", programmé en épisodes de cinq minutes durant la semaine, juste avant les "Jeux de 20 heures", puis en intégralité, le week-end... Le reste n'est que littérature, si je puis dire. Et, là, j'ai bien envie d'ajouter : Muhahahah !... Mais, bizarrement, rien ne sort, quelque chose m'en retient. Un je-ne-sais-quoi. Peut-être parce que le meilleur reste à venir.
Le meilleur ? Tous les collectionneurs de disques vous le confirmeront : le meilleur n'est pas forcément inscrit en lettres capitales au recto de la pochette des disques. En l'occurrence, si l'on examine un minimum celle du fameux 45 tours du "Albator 78" en question (parce que, bon, celui de 84 c'était déjà plus ça...), on distingue nettement, en police corps 10, les noms du compositeur ainsi que du parolier. Et, là, comment ne pas s'écrier : Eric Charden ??? Didier Barbelivien ??? Hélas. Si l'on ne présente plus aujourd'hui l'un et l'autre, si chacun pensait connaître dans les plus infimes détails les carrières nationales, mondiales, planétaires, respectives de ces deux immenses stars de la chanson française - ne pas se tromper : Stone accompagne toujours plus ou moins Charden ; Barbelivien avait plutôt choisi Félix Gray -, il ne faut pas non plus occulter l'existence officielle de cet éphémère duo. Car on leur doit également :
... ainsi que, grâce à Charden, cette petite chose qui s'appellait "Onze pour une coupe", et qui accompagnait la coupe du monde de football en Espagne, en 1982 (version Perec : je me souviens... de l'album d'images Panini...) :
Quand je vous disais que cela allait chercher loin... Leur pardonnera-t-ton ? (Genre : ils étaient jeunes, sans le sou, et ne mangeaient pas toujours à leur faim ?...) Cela dit, je dois malgré tout confesser un péché : j'éprouvais à l'époque un faible pour le morceau sur la face B du 45 tours d'Albator : un instrumental d'ambiance noire, assez sympa dans mon souvenir, principalement joué au synthé et qui s'appelait "La bataille d'Albator". Quant à Barbelivien, j'ai failli le prendre en sympathie le jour où j'ai découvert son meilleur morceau, "Un chagrin d'amour" :
 Mais c'est promis : on ne m'y reprendra plus.
(Dédicace spéciale à  un autre grand téléphage.)