jeudi 1 décembre 2011

Belladonna of Sadness

L'actrice Laura Antonelli n'est, hélas !, plus ce qu'elle était. (Ses dernières apparitions dans la presse, à 70 ans, certes, nous la montrant sous un angle guère à son avantage...) Aussi, puisque John Huston a dit qu'entre la légende et la vérité, il fallait toujours choisir la légende, j'en profite pour (me) rappeler ce qu'elle fût et ce qu'elle éveilla en moi depuis le jour où je la découvris dans l'un de ses films les plus connus : "Ma femme est un violon". D'abord : les années 60, les premiers pas de la "Vénus à la fourrure"...
Ensuite, les seventies, son zénith : gloire et beauté - ses apparitions sont presque toujours dénudées -, alternant comédies à l'italienne et rôles chez Comencini, Chabrol, Visconti, Scola... côté cœur, elle fit même tourner la tête à notre  Belmondo national !
Quant aux années 80, Antonelli n'échappa guère à ses clichés : cocaïne, Playboy, démêlés judiciaires... soit une descente aux enfers pour celle qui était devenue, entre Edwige Fenech et Ornella Muti, un des plus beaux sex-symbols à l'italienne de la décennie précédente.
Mieux vaut donc retourner voir en DVD ces délicieux nanars tels que "Malicia", "Ma femme est un violon", "Le sexe fou", etc., qui furent autant de calices à cette beauté, histoire de lui rendre un dernier hommage... peut-être en écoutant alors la musique composée par Manfred Mann pour l'autre "Vénus à la fourrure", celle de Jess Franco ?

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