lundi 7 novembre 2011

Did Video Really Kill The Radio Star?

Aaaaahhh... Le charme du Kitsch, des "vieilleries"... Leur parfum désuet... Cette noblesse déchue qui a su garder sa superbe malgré les âges, vers laquelle on se retourne sans pouvoir s'empêcher d'arborer un sourire en coin - complice malgré la différence d'âge -, et qui continue de nous fasciner, nous, avec nos yeux ouverts de grands enfants... Parce que les Buggles se sont peut-être plantés, après tout : Dieu, dans son infinie bonté, avait créé le Scopitone bien avant la vidéo !
Le Scopitone, kézako ? En gros, et pour résumer : "Le Scopitone [du grec scopein (regarder) et tonos (tonalité)] est un juke-box alliant, grâce à un dispositif mécanique automatisé, le son et l’image cinématographique en couleurs projetée sur un écran de verre dépoli. L’appareil contient trente-six films au format 16 mm, à piste magnétique, conditionnés sur des bobines de 30 m.
Le Scopitone marque un jalon dans l’histoire de l’entreprise française Cameca (Compagnie d'applications mécaniques à l'électronique, au cinéma et à l'atomistique), issue de l’absorption en 1954 de la société Radio Cinéma (créée en 1929) par la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF). La société Cameca, installée à Courbevoie, a construit des appareils cinématographiques et des instruments scientifiques de très haute précision (notamment pour les radars aériens). En avril 1960, la société présenta le Scopitone au Salon de Paris. Cédant à la concurrence de la télévision, les activités vidéo seront interrompues au début des années 1970. La Cameca se tourne alors exclusivement vers la fabrication d'appareils de mesures à usages scientifiques.
Le Scopitone constitue une étape marquante de l’histoire du clip musical. La réalisatrice Germaine Dulac (1882-1942) se livre ainsi à cet exercice en 1930 en adaptant au cinéma des chansons de Fréhel.
" Le Scopitone est donc un juke-box vidéo. CQFD.
(modèle simple)
(modèle vendu avec le chanteur Frankie Avalon)
Et là, on se le demande, on brûle de savoir ce qu'ils pouvaient bien regarder (et écouter) comme clips dans les années 60, les d'jeuns ! (Mais, si : les swinging sixties !... souvenez-vous !...) Réponse en images :
(Et lui, et lui, et lui...)
(...des clips franchement "marteau", donc...)
(...qui mettent en scène des Boys bands...)
(...ou des midinettes...)
(...et, pour les moins chanceux...)
La liste est longue : sites, festivals, objets vintage... tous les prétextes sont bons au revival. Parlez-en à vos parents, on ne sait jamais... Renieraient-ils ces gauloiseries juvéniles ?
Moralité :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire